À l’occasion du mois de mobilisation contre le cancer colorectal en mars, l’Institut national du cancer (INCa) fait le point sur le dépistage de ce cancer et ses bénéfices.
Le dépistage concerne les femmes et les hommes de 50 à 74 ans sans facteur de risque ni symptôme. Il est réalisé par 30,5 % de la population cible, ce qui est très en deçà des recommandations européennes qui préconisent un taux de 45 %.
Pendant tout le mois de mars, l’INCa (Institut National du Cancer) propose aux radios, web radios et sites Internet un programme de chroniques et de spots. Adaptés aux différents départements et régions d’outre-mer et proposés en langue créole, ces messages rappellent l’importance de ce dépistage et de la détection précoce du cancer colorectal.
Avec plus de 17 000 décès enregistrés en 2018, le cancer colorectal est la 2ème cause de décès par cancer en France. En 2018, plus de 43 300 cas ont été détectés.
Ce cancer concerne aussi bien les femmes (plus de 20 100 cas) que les hommes (plus de 23 200 cas). Pourtant, dans 90 % des cas le cancer colorectal peut être guéri lorsqu’il est détecté à un stade précoce. Diagnostiqué à un stade plus avancé, son traitement est plus lourd et plus contraignant et ses résultats incertains.
En savoir sur le dépistage du cancer colorectal sur le site de l’INCa.
Pour en savoir plus en vidéo :
- Le mode d’emploi des étapes du dépistage
- Cancer colorectal : pourquoi se faire dépister ?
- Dépistage du cancer colorectal : qui ? Quand ? Comment ?
Source : ameli.fr