Vous avez peut-être déjà reçu un faux SMS, courriel ou appel téléphonique de votre banque, d’un opérateur de téléphonie ou encore d’une administration. Les techniques d’attaque évoluent constamment. Service-Public.fr vous donne quelques éléments pour vous aider à déterminer si un message est légitime ou non, et vous protéger contre d’éventuels actes d’hameçonnage.
La plateforme « Assurance Banque Épargne Info Service » a été mise en place conjointement par la Banque de France, l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) et l’Autorité des marchés financiers (AMF). Sa section « Prévention arnaques » a été réorganisée pour vous aider à mieux détecter les arnaques et avoir les bons réflexes face aux nouvelles techniques des escrocs souhaitant vous piéger. Vous avez entre autres accès à un guide officiel de prévention contre les arnaques, vous indiquant comment vous protéger contre l’hameçonnage (phishing, en anglais).
L’hameçonnage est une technique frauduleuse consistant à vous inciter à communiquer vos données personnelles (codes d’accès, mots de passe…) et/ou vos coordonnées bancaires, avec un malfaiteur qui se fait passer pour un tiers de confiance.
Pour vous prémunir de ces tentatives d’escroquerie, il est notamment recommandé :
- d’être attentif au niveau de langage des messages que vous recevez (désormais les messages frauduleux sont souvent correctement rédigés, mais si vous recevez un message d’une banque ou d’une administration comportant des erreurs de frappe, des fautes d’orthographe ou des expressions inappropriées, c’est qu’il n’est pas l’œuvre de l’établissement indiqué) ;
- de vérifier les liens présents dans les courriels suspects que vous recevez (avant de cliquer sur un éventuel lien, placez votre souris dessus afin que l’adresse complète du lien apparaisse puis assurez-vous que ce lien est cohérent et pointe vers un site légitime) ;
- de vous méfier des demandes qui vous paraissent étranges (aucun organisme n’a le droit de vous demander votre code de carte bleue, ni les codes d’accès et mots de passe de vos espaces personnels) ;
- d’utiliser un logiciel bloqueur de publicités, un filtre anti-spam, ou d’activer l’option d’avertissement contre le filoutage présent sur la plupart des navigateurs ;
- de ne jamais cliquer directement sur l’annonce lorsque vous voyez une fenêtre pop-up s’ouvrir durant votre navigation sur internet, même si un bouton de fermeture apparaît au sein même de la fenêtre pop-up. Utilisez toujours la croix (X) présente dans le coin de la fenêtre.
Si vous avez un sérieux doute concernant un message que vous avez reçu, il y a de fortes chances que celui-ci ne soit pas légitime. Il est alors recommandé de ne pas ouvrir les pièces jointes et de ne pas répondre. Vous devez supprimer le message puis vider la corbeille de votre messagerie.
S’il s’agit de votre compte de messagerie professionnel, il est recommandé de transférer le courriel suspect au service informatique et au responsable de la sécurité des systèmes d’information de votre entreprise pour vérification. Attendez leur réponse avant de supprimer ou non le courrier électronique.
À savoir :
Si vous pensez avoir été victime d’une escroquerie ou d’une tentative d’escroquerie par hameçonnage via un spam, déclarez-le sur signal-spam.fr. Votre signalement sera assigné aux autorités ou aux professionnels en mesure de prendre des actions contre ce spam.
À noter :
Le guide de prévention contre les arnaques diffusé par la plateforme « Assurance Banque Épargne Info Service » vous prodigue par ailleurs des conseils pour vous prémunir contre :
- les faux sites administratifs qui vous proposent, contre rémunération, de faciliter l’accomplissement de certaines démarches administratives courantes (demandes de permis de conduire, de carte grise, d’extrait d’acte de naissance…) ;
- les appels frauduleux aux dons lancés par des entités ou des sites internet non autorisés à exercer cette activité en France ;
- les propositions frauduleuses de crédits ou de produits d’épargne avec des conditions particulièrement attractives ;
- les escroqueries au chèque bancaire ;
- les fraudes au paiement en ligne.
Source : service-public.fr
Merci de partager ces précieux recommandations.