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Remboursée depuis 2 ans, la téléconsultation s’installe dans les habitudes

Prise en charge par l’Assurance Maladie depuis septembre 2018, la téléconsultation est entrée dans les habitudes de soins des patients. Cette alternative à la consultation physique d’un professionnel de santé a, en effet, prouvé toute sa légitimité à figurer dans le paysage de l’offre de soins depuis que l’Assurance Maladie rembourse cet acte médical.
Ceci est particulièrement vrai depuis que la crise sanitaire liée au Covid-19 a démarré en début d’année.

Les chiffres du premier semestre 2020 l’attestent : le nombre de téléconsultations remboursées par l’Assurance Maladie a explosé, passant de 40 000 actes en février à 4,5 millions en avril derniers pour se stabiliser autour d’1 million d’actes réalisés dans le courant de l’été. En outre, la grande majorité des professionnels de santé téléconsultés sont des médecins généralistes libéraux.

Le confinement : une période propice à la téléconsultation

Durant la période du confinement, la téléconsultation représentait 1 consultation sur 4. La crise du Covid-19 a, sans conteste, accéléré l’usage à cette nouvelle pratique tant auprès des patients que des médecins. Aujourd’hui, elle concerne des patients de tous âges, et pas seulement des jeunes urbains puisqu’1 patient sur 5 y recourant a plus de 70 ans.
En cette rentrée de septembre, elle représente 3 % des consultations.


Les objectifs poursuivis par la téléconsultation

Les objectifs de la téléconsultation, tels qu’identifiés en 2018 lors de sa prise en charge par l’Assurance Maladie, ont trouvé un écho particulier avec les enjeux majeurs de la crise sanitaire actuelle :

  • faciliter l’accès de tous à des soins de qualité sur l’ensemble du territoire ;
  • simplifier le suivi des patients dans un contexte d’augmentation des pathologies chroniques ;
  • améliorer la qualité de vie des patients, en évitant par exemple le déplacement de personnes âgées fragiles ou atteintes de maladies chroniques ;
  • améliorer la prise en charge des patients, en évitant des renoncements aux médecins spécialistes.

Le médecin traitant doit être téléconsulté en première intention

Cependant les règles du parcours de soins doivent être respectées : le médecin traitant, qui connaît l’état de santé et les antécédents de ses patients, doit être consulté en première intention. C’est d’ailleurs ce que l’on constate puisque 80 % des téléconsultations sont effectuées entre un médecin et un patient qui se connaissent. Toutefois, par dérogation, si une personne est infectée par le Covid-19 ou susceptible de l’être, elle peut s’adresser à un autre médecin de ville pour une téléconsultation dans le cas où son médecin traitant n’est pas disponible ou si elle n’en a pas.

Source : www.ameli.fr

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