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Pollen : attention aux allergies

Les arbres sont en pleine pollinisation. Pour les allergiques, il s’agit d’une pollution naturelle qui nécessite une prise en charge. Le point sur les traitements.

C’est le printemps, et ce n’est pas une bonne nouvelle pour tout le monde. Les personnes sensibles aux pollens d’arbres, en particulier ceux de la famille des bouleaux et des cyprès redoutent cette période de l’année où volent dans l’air, à concentration élevée, des particules qui, en entrant dans le nez, dans les voies respiratoires ou au contact de la muqueuse oculaire, provoquent des réactions allergiques.

S’ensuit tout un cortège de symptômes plus gênants les uns que les autres : éternuements en salve, démangeaisons dans la gorge et les yeux, encombrement nasal (rhume des foins), voire, pour les plus atteints, difficultés respiratoires et crises d’asthme. Le tout ne s’arrête que lorsque l’exposition aux allergènes s’arrête elle aussi. Or il est difficile d’échapper à l’air qu’on respire…

Certaines mesures préventives des allergies sont à appliquer dans la vie de tous les jours :

À la maison :

  • Rincez vos cheveux le soir
  • Aérez au moins 10 min par jour, de préférence avant le lever et après le coucher du soleil
  • Évitez d’aggraver vos symptômes en ajoutant des facteur irritants ou allergisants (tabac, produits d’entretien ou de bricolage, parfums d’intérieur, encens, bougies, etc.)

À l’extérieur :

  • Évitez les activités extérieures qui entraînent une surexposition aux pollens : tonte du gazon, entretien au jardin, activités sportives etc. En cas de nécessité, privilégiez la fin de journée et le port de lunettes de protection et d’un masque.
  • Évitez de faire sécher le linge à l’extérieur.
  • En cas de déplacement en voiture, gardez les vitres fermées.

Mais l’essentiel de la prise en charge des allergies respiratoires repose sur le traitement médicamenteux, loin d’être parfaitement efficace.

Le traitement

Une fois le diagnostic d’allergie posé, la prise en charge s’appuie sur plusieurs médicaments visant uniquement à soulager les symptômes.

Les antihistaminiques

Sous forme de cachets, ils agissent sur l’histamine, l’hormone qui, libérée massivement lors de la réaction allergique, est responsable de l’inflammation des tissus. Ils sont à prendre le temps que durent les symptômes. Leur efficacité est limitée. L’effet sédatif est le principal effet indésirable à signaler. 

Logique, puisque l’histamine est aussi liée à la veille. Elle est moins marquée avec les molécules plus récentes, comme la cétirizine, la loratadine, la desloratadine ou l’ébastine. Mais il reste la fatigue, les vertiges, les tremblements, la confusion, les troubles visuels, la prise de poids par augmentation de l’appétit, etc. Cétirizine et loratadine sont disponibles sans ordonnance. D’autres antiallergiques en vente libre, plus anciens, comme la polaramine et la cyproheptadine (Périactine) exposent plus à la sédation, attention s’il faut conduire.

Les sprays pour le nez
Trois options possibles :
– le cromoglicate de sodium (en vente libre) ;
l’azélastine (antihistaminique sur ordonnance) ;
et les nombreux corticoïdes.

Ces derniers sont plus efficaces sur les éternuements, mais l’effet est fugace, et ils ont aussi plus d’effets indésirables, surtout si on en prend souvent : saignements de nez, excitation, insomnie, etc.

Les collyres pour les yeux, en cas de conjonctivite 
Les antihistaminiques en collyre ou le cromoglicate de sodium, en vente libre, ne soulagent pas beaucoup. Essayez d’abord le sérum physiologique, qui n’est jamais nocif et peut suffire à évacuer les particules allergisantes. Prenez-le impérativement en dosette à usage unique stérile, en veillant à ne pas le confondre avec les dosettes de désinfectant. Le sérum, ou un spray d’eau salée, peut aussi servir pour débarrasser le nez des pollens.

Sources :
ameli.fr
Quechoisir.org

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